crise financière économique




Quelle langue maternelle utiliser pour enfants né à l'étranger ?

langue maternelle Voici une question qui se pose, et on pourrait même dire qui "s'impose". Bon nombre de parents expatriés sont confrontés à ce dilemme du fait de la naissance de leurs enfants dans un pays étranger. Beaucoup craignent de voir la langue maternelle des parents devenir un entorse à l'intégration de leur progéniture dans le pays d'accueil.

Intégration : leurre ou réalité ?

Il est souvent recommandé aux immigrés de s'"intégrer" dans leur nouvelle patrie, ce qui semble évident quand le séjour se prolonge jusqu'à devenir exil. Si cette problématique semble facile à résoudre pour les adultes, elle devient énigmatique pour les enfants nés à l'étranger. En effet, pourquoi demander à un enfant qui ne connaît pas le pays de ses parents de s'identifier à son pays de naissance ? C'est un paradoxe qui tire son origine de l'assimilation des enfants au pays d'origine des parents.

Tu viens d'où ? T'es de quelle origine ?

De telles questions qui semblent banales aux vues des uns, peuvent être déstabilisatrices chez "les autres". En particulier un enfant qui est contraint de se créer sa propre identité, afin de répondre à cette curiosité souvent mal placée. C'est là qu'intervient la problématique de la langue maternelle.

Certains parents trouvent bon de ne pas "déraciner" l'enfant, mais de lui inculquer la double culture. A savoir, celle de son pays naissance, souvent le seul où il a vécu, et celle du pays d'origine des parents. Le tout est de tirer le meilleur parti des cultures, en évitant la confrontation qui se traduit par "le choc culturel".

Commentaires sur Quelle langue maternelle utiliser pour enfants né às l'étranger ?

Jérôme - Bâle, Suisse, mercredi 01 août 2012
marche chateau rouge On ne peut que donner aux enfants ce que l'on a, donc sa propre culture; sa propre langue maternelle.

Je connais un enfant qui parle le français (comme sa langue maternelle) avec pas mal de fautes et un vocabulaire assez réstraint. C'est dû aux faits que son père non-francophone qui l'a élevé, ne parlait que son "farnçais de migrant" avec ce garçon, car il pensait que sa langue à lui ne sert à rien. Aujourd'hui le garçon à des problèmes à l'école, car il ne parle mal le français. Exemple: aux primaires, les enfants ont du apprendre les oiseaux: merle. moineau, etc. Confusion totale poour ce garçon qui ne connaissait que le terme "oiseau" et ne savait même pas que l'on peut distinguer…

De plus la culture et les connaissance liguistique (en langue maternelle) qu'un enfant apprend à la maison avec ses parents sont, de plus il est facile à l'enfant d'apprendre d'autres langues et d'autres connaissances, car cet apprentissage base sur une base large et stable.

Important à savoir: Ne jamais parler avec les enfants une fois comme-ça, une fois comme-ci. La règle d'or est: Une personne – une langue (c'est-à-dire la langue maternelle de la personne). Heureux, les enfants des coouples mixtes qui deviennent automatiquement bilingue, voir plus.

Je connais une famille belge (lui wallon, elle flamande) qui habite à Londres. Papa ne parle que le français avec les enfants, maman que le flamand, l'anglais, comme troisième langue, est la langue des copins et de l'école. Apprendre deux ou trois langues comme ça est possible pour chaque enfant normal. Ce qui crée des problèmes, c'est si p.ex. maman parle parfois le lingála, parfois le français. Ceci trouble le centre linguistique de l'enfant: ndɛkɛ? oixeau? Mais si on respecte la règle d'or «une personne – une langue», l'enfant n'est pas troublé: cet animal en langue de maman: ndɛkɛ, en langue de papa: oiseau…

De même pour la culture. Même dans les familles franco-français, les enfants savent très vite distinguer entre papa et maman et les différences, comme ils appliquent les règles familiales.

Pour vous convaincre: Une maman lingálaphone qui parle bien l'allemand, voulait élever son bébé en allemand, mais les berceuses: en lingála et pour choisir, elle connaissait pas «aazelle böleschele… » mais «fico fico fii…» ("Une carte en or c'est toi qui sors") Cette petite formulette d'élimination et d'autres comptines qu'elle ne connait qu'en sa langue maternelle et d'enfance, l'ont convaincu. Heureusement. Sont enfant par le lingála comme un congolais avec sa maman (et la famille au pays - à ne pas négliger!) et la langue d'ici avec papa…



Postez votre commentaire


Traduire - Translate :


 Haut de page







©www.infosociale.org