petite famille monoparentale





Témoignage social : Ma petite famille monoparentale !

temoignage social petite famille monoparentale La vie de tous les jours : jamais de vacances, ni de déplacements les week-ends, pour mon fils, je limite les sorties qui coutent cher, je ne peux pas l'inscrire à des loisirs culturels, ou sportifs, les équipements sont hors de prix.

Je ne vais plus au restaurant, ni au cinéma, je remplace, par soirée crêpe, ou raclète devant la télé, je ne suis pas inscrite à aucun sport ni loisir, je compense en dessinant chez moi, ou la lecture. Les courses almentaires sont faites dans les magasins les moins chers. Les vêtements, je vais les acheter d'occase au secours populaire, ou à la croix rouge, à un euros le vêtement.

Quand à la voiture, elle fait le moins de kilomètres possible pour éviter le coût de l'essence. Quand je vais au marché de mon village, je ne m'arrête plus au bar du coin avec mon fils pour déjeuner, croissant café. On prend le petit déjeuner à la maison et on passe devant les cafés en se rappelant des jours meilleurs où l'on y faisait une pause en discutant avec les gens du village.

Les réveillons des jours de fêtes c'est fini. Les cadeaux de Noël sont limités, J'ai l'impression d'être toujours sur mes gardes, car être seule à élever et être responsable d'un enfant ce n'est pas rien. Un changement de vie radical pour apporter à mon enfant le minimum et tenir la route. Une réorganisation de vie. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement n'apporte pas plus d'aide aux familles monoparentale, car j'ai l'impression que ce sont les enfants qui sont les plus touchés.

Nous les parents on arrive à rebondir, et à remettre beaucoup de choses en question. Je suis consciente qu'il y a des personnes qui sont encore plus dans les galères que moi. Je pense que ce qui manque, ce sont des aides de proximité telles que les mairies, comment des élus, des conseiller municipaux de petites villes peuvent fermer les yeux, lorsque des enfants ne peuvent pas pratiquer de sport, ni de loisirs culturels ?

Envoyé par Corinne le 29 janvier 2011.

Etre Artiste, en famille monoparentale... !

Etre Artiste, c'est une passion dévorante, aimer son enfant que l'on élève seule est aussi une passion dévorante, et raporter de quoi manger à la maison, c'est épuisant. Toujours et toujours calculer le temps que l'on passe à sa passion pour l'art, sans faire passer son fils en second plan, quel casse tête. Courrir sans cesse, pour ramener de quoi manger et payer ses factures...

Et penser pendant ce temps qu'il n'y a plus d'argent pour acheter les toiles et les peintures. Pendant ces périodes où je ne peux plus acheter de matériel, je travaille sur des supports de récupération, tout simplement pour continuer... Ce qui me pousse à créer, ce n'est surtout pas pour devenir célèbre, c'est l'amour du dessin, de la couleur, des formes, du collage, et L'Evasion.

Lorsque je suis dans mon petit atelier, je suis dans un autre monde, un unnivers de rêveries de sérénités, où le temps s'arrête, ou il continue mais à une autre vitesse. Cet espace de temps de création, il est unique dans ma vie, comme un trésor. Alors, tous les sacrifices que je fais pour tenir la route et foncer dans ce que j'ai de plus cher au monde, est une grande détermination.

Envoyé par Corinne - Frontignan, France, le jeudi 23 février 2011.


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